L'herpès génital est une maladie virale dont l'agent responsable
est le virus herpès simplex type 1 ou 2. Il s'agit d'une infection
sexuellement transmissible dont la séroprévalence est en
augmentation constante dans les pays occidentaux. Le virus acquis reste
latent dans l'organisme, abrité dans le ganglion des neurones sensitifs
de la moelle épinière. Il peut donner des récurrences
pendant toute la vie de l'individu infecté. Sa propagation est assurée
par la transmission lors de rapports sexuels non protégés
au moment de poussées symptomatiques, d'excrétion virale
asymptomatique ou lors de poussées cliniques non diagnostiquées
comme étant de l'herpès génital. La contamination
par des rapports oro-génitaux au moment d'une poussée symptomatique
ou asymptomatique d'herpès labial est également possible.
L'augmentation de ces pratiques rendrait compte de l'augmentation de la
proportion d'HSV1 parmi les herpès génitaux. (40% HSV1 lors
des primo-infections).
L'herpès génital est une maladie bénigne qui peut
devenir invalidante pour un patient par la fréquence et/ou l'intensité
des récurrences. Certaines primo-infections symptomatiques sont
très douloureuses. Une attention particulière doit être
apportée au risque de transmission d'HSV1 ou HSV2 à l'accouchement
en cas d'excrétion virale dans la filière génitale
au moment du passage du nouveau-né.
La grossesse représente en effet une situation tout à
fait paradoxale dans l'histoire naturelle de l'herpès génital
: face au caractère généralement bénin mais
fréquent de l'herpès génital dans la population générale,
s'oppose l'extrême gravité des rares cas d'herpès néonatal
(<1/35000 cas par an) acquis au moment de l'accouchement. La prise en
charge de l'herpès génital pendant la grossesse a fait l'objet,
en France de recommandations récemment actualisées sous forme
d'une conférence de consensus en 2001. Les connaissances concernant
l'épidémiologie et l'histoire naturelle de la maladie ont
considérablement évoluées, de nouveaux outils diagnostiques
ont été développés et, l'expérience
aidant, de nouvelles approches thérapeutiques ont été
évaluées, à défaut d'être validées.
Ces nouveautés doivent-elles pour autant nous inciter à envisager
de nouvelles stratégies pour diminuer (encore) la transmission materno-fœtale
du virus herpes simplex (HSV) ?
|
||
|
|
|
|
|
|
|
Type spécifique |
Intérêt dans HSV-2 uniquement |
|
Type spécifique |
Distingue primo/récurrence HSV2 |
|
Type spécifique |
VPN élevée. Valeur prédictive élevée (VPP) uniquement en cas HSV-2 + |
|
|
|
|
Type spécifique |
Intérêt dans HSV-2 uniquement Pas de datation possible |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
![]() |
![]() |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Transmission < 10% par an
Séroconversion en cours de grossesse de la femme négative: 2,1%
Prévention de la transmission
Recommandations Conférence Consensus
2001: conduite par rapport à l'accouchement